Gros projet annuel, le manteau d’hiver des filles. Pour la petite comme pour la grande, j’ai opté pour le « Louisa Coat » de Compagnie M. Je suis très fière du rendu final et du très faible coût de l’ouvrage, en ce qui concerne Croquette: 6E tout compris!
Pour la version de la petite, les matières premières sont les suivantes: deux lainage de chez Emmaüs (1E et 2E)
Du passepoil fluo de chez Mamzelle fourmi (3E).
Pour la grande, deux lainages et du passepoil de chez Self Tissus. Le coût est supérieur mais reste raisonnable (environ 40 euros).
J’ai commencé par parcourir quelques blogs avant de commencer à reporter le patron. Ce que j’ai lu m’a franchement refroidie: les articles évoquaient les difficultés de montage, les problèmes de taille, et j’en passe.
Forte de ces mises en garde, j’ai lu en long, en large et en travers le plan de montage. L’ensemble m’a semblé moins nébuleux que ce que je craignais.
Ensuite, j’ai choisi mes options:
Croquette va avoir cinq ans, mais j’ai opté pour la stature 3 ans. Pour Cacahouète, j’ai gardé la largeur 10 ans mais raccourci l’ouvrage en 8 ans (sinon, le manteau lui serait arrivé à mi- mollets.
Le dos en 3 pans, la capuche, le zip, mais pas les poignets.
Pour être franche, une fois passée l’étape très longue du scotchage des feuilles de PDF, le report sur papier patron et la découpe (21 pièces, pfouuu…), le reste s’est déroulé comme sur des roulettes.
En tout, 6 heures m’ont été nécessaires pour achever le manteau de la petite, mais je l’adore!
Pour la grande, ça a été bien plus laborieux: l’épaisseur de tissu, combiné à la tendance à l’effilochage du lainage pied de poule… 8 heures de travail au minimum.
Mon seul conseil: une fois que vous êtres clair(e) avec vos options, suivez le livret de montage avec soin, sans sauter d’étapes, en restant le plus rigoureux possible.
Dans la version que j’ai choisie, on commence par poser le passepoil sur les parties du dos.
Personnellement, j’ai surjeté et surpiqué ces passepoils.
On borde de passepoil les poches de devant avant de coudre la doublure.
Les poches créées, on les assemble avec les devants (attention, c’est normal si ces devants sont plus courts que les dos, à cause du montage particulier des poches)
On assemble les devants et le dos par la couture d’épaule.
On monte les manches.
La encore, j’ai surjeté et surpiqué, en rabattant les coutures vers le corps du vêtement.
Pour la suite, on passe à la création de la doublure.
Cette étape est assez fastidieuse car de nombreuses « garnitures », très esthétiques une fois posées, doivent être montées.
La première est cousue en haut du dos de la doublure, une fois un pli d’aisance créé:
Nous en avons d’autres à poser sur les bords des devants.
D’autres encore sur la doublure de la capuche.
Les manches de cette doublure sont légèrement plus étroites et plus courtes que celles du patron extérieur. J’ai choisi de recycler des manches d’un vieux sweat en polaire pour les créer.
La seule partie que j’ai trouvée un peu ardue dans cette réalisation, c’est le montage des pans de la fermeture éclair. Mais après plusieurs va et vient de découd-vite, j’y suis parvenue!
Vient l’étape chouette entre toutes: l’assemblage de l’extérieur et de la doublure. Et là j’avoue avec ravissement que j’ai découvert une nouvelle technique de doublage (par la manche interne: Maé, il faut absolument que je te la montre si tu ne la connais pas déjà!)
J’adore ces 2 manteaux avec une préférence pour celui de Croquette. Mais pour la pluie. ..
Penses tu qu’ils seront assez chauds?
Bises
Ton admiratrice (presque pas )inconnue. ..
J'aimeJ'aime
Merci! C’est aussi mon préféré ! Pour le froid, celui de la grande sera très chaud, le second devra sans doute être accompagné gros pull. Pour la pluie, tout dépend en fait de la qualité de la laine qui est naturellement hydrophuge 😉
J'aimeJ'aime